samedi 27 avril 2013

De sédentaires à nomades...


Maya et son ballon préféré
  Le compte à rebours est vraiment amorcé !  La semaine prochaine nous irons enfin chercher notre caravane chez le concessionnaire. D’ici le grand départ, nous devrons nous assurer que notre « petit paradis de banlieue » survivra sans trop de dommage à notre première absence prolongée en trente ans ... Tout autour de la maison, il y a plein de trucs qui demandent une attention soutenue pendant les mois d’été, du jardin d’eau  aux platebandes en passant par la piscine hors terre entourée d’arbres. Je tiens à le rappeler :  nous sommes d’indécrottables casaniers ancrer sur leur parcelle de terre !  Notre quotidien intègre donc un tas de petites tâches que nous ne voyons plus, mais qui sont essentielles pour maintenir l’intégrité de notre propre écosystème... incluant de s’occuper du bien-être de notre  chien !!  À ce propos,  nous avons décidé que le chien ne serait pas du voyage. Cette femelle cocker américain de onze ans est encore plus sédentaire que ses maîtres (c’est peu dire !) , elle serait donc  un véritable obstacle à notre désir de liberté sans compter les restrictions imposées aux pauvres pitous dans plusieurs lieux publics... Bref Maya restera sagement chez notre fils où elle continuera de faire ses siestes, à courir après les écureuils et les ballons  et à manger à heure fixe. ..Le bonheur de chien quoi ! Reste à s’assurer que malgré notre absence les fleurs  ne manqueront pas d’eau,  que la  pelouse sera coupée périodiquement,  que la poste sera ramassée,  que les algues n’envahiront pas le jardin d’eau et que le filtreur de la piscine ne sera pas obstrué par les feuilles ou les fruits de nos arbres et de ceux du voisinage...Ouf ! j’ai beau essayer de pratiquer le lâcher-prise et d’adopter l’attitude d’un bohémien sur le point de prendre la route, on n’efface pas six décennies de vie sédentaire si facilement ! J’imagine que lorsque nous aurons réglé  tous les problèmes d’intendance, il sera un peu plus simple de quitter notre patelin, mais pour l’instant nous gérons  l'angoisse existentielle de ceux qui ont de la difficulté à choisir entre l'enracinement et l'itinérance.

Aucun commentaire: