Maya et son ballon préféré |
Le compte à rebours est vraiment amorcé
! La semaine prochaine nous irons
enfin chercher notre caravane chez le concessionnaire. D’ici le grand départ,
nous devrons nous assurer que notre « petit paradis de banlieue » survivra
sans trop de dommage à notre première absence prolongée en trente ans ... Tout
autour de la maison, il y a plein de trucs qui demandent une attention soutenue
pendant les mois d’été, du jardin d’eau
aux platebandes en passant par la piscine hors terre entourée d’arbres.
Je tiens à le rappeler : nous
sommes d’indécrottables casaniers ancrer sur leur parcelle de terre ! Notre quotidien intègre donc un tas de
petites tâches que nous ne voyons plus, mais qui sont essentielles pour
maintenir l’intégrité de notre propre écosystème... incluant de s’occuper du bien-être
de notre chien !! À ce propos, nous avons décidé que le chien ne serait pas du voyage.
Cette femelle cocker américain de onze ans est encore plus sédentaire que ses maîtres
(c’est peu dire !) , elle serait donc
un véritable obstacle à notre désir de liberté sans compter les
restrictions imposées aux pauvres pitous dans plusieurs lieux publics... Bref Maya
restera sagement chez notre fils où elle continuera de faire ses siestes, à
courir après les écureuils et les ballons et à manger à heure fixe. ..Le bonheur de chien quoi ! Reste à s’assurer
que malgré notre absence les fleurs ne manqueront pas
d’eau, que la pelouse sera coupée périodiquement, que la poste sera ramassée, que les algues n’envahiront pas le
jardin d’eau et que le filtreur de la piscine ne sera pas obstrué par les
feuilles ou les fruits de nos arbres et de ceux du voisinage...Ouf ! j’ai beau essayer
de pratiquer le lâcher-prise et d’adopter l’attitude d’un bohémien sur le point
de prendre la route, on n’efface pas six décennies de vie sédentaire si
facilement ! J’imagine que lorsque nous aurons réglé tous les problèmes d’intendance, il sera un peu plus simple de
quitter notre patelin, mais pour l’instant nous gérons l'angoisse
existentielle de ceux qui ont de la difficulté à choisir entre l'enracinement et l'itinérance.
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