Voilà, notre séjour à Cayo Santa Maria s’achève. Nous
entamons notre dernière journée à la plage, question de prendre un dernier bain
d’iode dans cette mer chaude d’un bleu turquoise intense, si différente de nos
lacs et rivières du Québec, aux eaux ténébreuses et glacées. La mer est calme
depuis deux jours et la température oscille entre 30 o et 32 o.
Entre temps, je me dirige à petite vitesse (j’ai pris le rythme cubain),
jusqu’au bar de la plage : Una
cerveza y un zumo de piña por favor....Un peso de pourboire à la barmaid et
je reviens au même rythme, sous notre abri de rameaux de palmier face à la
mer, il y a pire comme situation! Malgré tout, j’ai hâte de retrouver le froid,
je n’ai rien d’un snowbird qui rêve de passer l’hiver dans un condo climatisé
en Floride près d’un golf (surtout pas près d’un golf arrosé aux pesticides!).
Nous profitons de notre dernier après-midi pour boucler les valises et décaper
la dernière couche de crème solaire sur notre peau. Nous allons dîner une dernière
fois à la grande cafétéria et du même coup faire nos adieux à Vladimir. Après
le dîner nous croisons une popote mobile qui offre sur la grande place des
cornets de churros. Quelle occasion unique de comparer cette production locale
à la recette de churros de Ricardo, que j’avais justement expérimentée avant le
voyage à Cuba. Verdict : la production locale est beaucoup trop graisseuse
et moins savoureuse que celle que j’ai réalisée à partir de la recette de
Ricardo, et c’est sans appel !
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Le trottoir de bois qui nous a conduit à la mer à chaque jour...inspirant n'est-ce pas ? |
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Les abris en rameaux de palmier, encore déserts avant l'arrivée des gringos ! |
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Mon dernier bain d'iode (snif, snif) , j'entre dans la vague tête première ! Désolé, c'est la seule photo "de playa " de moi-même que je n'ai pas censurée... le pays m'inspire sans doute !
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Chauds les churros !! Mais un peu graisseux à mon goût ! Le cylindre métallique sur la photo contient la pâte que l'on comprime avec un piston à vis jusqu'à l'embouchure en forme d'étoile au bas. La pâte tombe directement dans le bac à friture. Les churros sont servis dans un cornet en papier et on peut les asperger de chocolat ou de caramel. |
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Notre bungalow, chacun d'eux contient 16 chambres sur deux niveaux. |
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Un petit message de Carmen qui a pris soin de notre chambre pendant notre séjour. |
Voilà le moment de retourner au nord du nord. La
soirée sera longue, à 17 h 30 nous devons d’abord retourner à Santa
Clara à 90 minutes de Cayo Santa Maria puis attendre jusqu’à 22 h 10
que le 737-800 de SunWing se présente le bout du nez sur le tarmac de l’aéroport
international Abel Santamaria (Abel Santamaria est un martyr de la révolution
cubaine torturé et assassiné en prison par la police de Batista en 1953). En
arrivant à l’aéroport, petite surprise sur l’écran des départs, notre vol est
retardé à 23 h 45, c’est donc après 4 h du matin que nous serons
de retour à Québec. Comme il y a deux autres vols qui doivent également
décoller autour de cette heure, le minuscule aéroport de Santa Clara devient
vite congestionné. Après l’enregistrement des bagages et le paiement de la taxe
d’aéroport de 25 pesos convertibles par passager nous passons la barrière de
l’immigration. Les autorités cubaines doivent sans doute s’assurer qu’aucun « contre-révolutionnaire »
ne quittera le pays à la place d’un touriste, notre visa de sortie est donc comparé
à notre visa d’entrée et une caméra placée devant le douanier numérise notre
visage. Après avoir traversé le « petit confessionnal » du douanier
nous passons à la fouille standard avant de nous retrouver dans la salle
d’attente où va s’entasser près de 600 passagers pendant 3 heures, ce n’est que
le début de notre « mise en conserve », car le 737-800 de SunWing que
nous allons prendre utilise la configuration maximale de l’appareil soit 189
passagers dans une seule classe (la configuration minimale étant de 162
passagers).
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Le mariage dans le sud est une industrie... bien récupérée par les complexes hôteliers de Cayo Santa Maria...et d'ailleurs ! |
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Une autre pergola de l'amour, où l'on peut s'unir pour la vie ou un peu moins long... c'est selon ! |
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Coucher de soleil sur le bras de mer qui sépare Cayo Santa Maria de la grande île de Cuba. La photo a été prise au travers de la vitre de l'autocar qui roule sur la jetée de 47 kilomètres qui a été construite entre 1989 et 1999 afin de développer le tourisme sur Cayo Santa Maria. |
Les sièges de la salle d’attente, très peu
confortables, sont tous occupés. Plusieurs personnes font le tour
des deux boutiques « duty free » qui ont peu à offrir en dehors du
rhum du café et des cigares. Une microcafétéria nous permet d’acheter un
sandwich jambon fromage avec les quelques pesos convertibles qu’il nous reste.
Nous essayons de tuer le temps du mieux que nous pouvons en jasant avec
d’autres passagers en attente et en lisant, malgré le bruit ambiant et le
rappel périodique des consignes de sécurité en espagnol et en anglais. Vers 23 h
un moteur d’avion se fait entendre, le nez de notre « bus de l’air »
vient de se présenter en face du terminus des départs, on approche les
escaliers motorisés à l’avant et à l’arrière de l’appareil et rapidement les
passagers descendent. Il faudra un bon 45 minutes avant que nous puissions nous
engager à notre tour sur le tarmac et gravir l’escalier jusqu’à l’appareil.
Nous avions réservé nos places, mais nous nous retrouvons entre deux familles
avec de très jeunes enfants dont le sommeil a été quelque peu perturbé par la
longue attente et qui manifesteront leur mécontentement une bonne partie du
voyage, difficile de fermer l’œil! Malgré notre destination nordique, la
compagnie aérienne n’a pas changé de nom pour « FreezeWing » ! L’appareil aux couleurs du soleil se posera à Québec, un peu après 4 h,
dans un paysage bleu nuit givré. Malgré l’heure hâtive, l’aéroport Jean-Lesage (un autre aéroport qui porte le nom
d’un révolutionnaire... bien tranquille celui-ci !) est plein à craquer malgré l’heure
hâtive, deux autres avions se sont posés en même temps que le nôtre, trois
avions qui dans quelques minutes feront le trajet en sens inverse avec autant
de passagers, la semaine de relâche est proche!
Fin !
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L'hibiscus blanc, rouge ,orangé et rose, l'un des symboles du sud avec les bougainvilliers et les palmiers. |
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