Un rappel bien nécessaire : L'Institut est l'idéateur, le promoteur et le gestionnaire de la Maison de la littérature. |
Oui, la Maison de la littérature est un lieu de lumière et
non seulement par la grande luminosité de son décor, mais également et surtout
par ses collections, son exposition permanente, son bistro littéraire, sa galerie,
ses cabinets d’écriture, sa résidence d’écrivain, sa programmation, bref par la
place qu’elle fait à l’intelligence et à la création.
En 2012 lorsque j’ai
quitté la direction de L’Institut Canadien de Québec, la Maison n’était encore
qu’un programme fonctionnel et technique et un plan détaillé conçu par la firme
Chevalier et Morales architectes. J’en connaissais alors les moindres détails,
j’arpentais déjà ses espaces dans le monde virtuel et hier, pour la première
fois, j’ai exploré la réalité, le tangible et le concret ! Ce fut le choc, un
espace comme on aime imaginer le paradis incluant la figure allégorique du tunnel
aboutissant dans un lieu inondé de lumière. En effet, dès que l’on traverse le
vestibule d’entrée et que l’on franchit le corridor aboutissant à l’escalier
hélicoïdal reliant le rez-de-chaussée à l’étage la lumière provenant des
grandes fenêtres en forme d’ogive et des systèmes d’éclairage nous transporte
déjà dans une autre dimension. Ce jour-là pourtant le temps était tristounet et
le soleil masqué en bonne partie par les nuages, je devrai donc revenir à
différentes heures du jour pour apprécier l’effet de la lumière naturelle sur ce
grand espace ouvert.
L'exposition permanente dont les éléments sont disséminés à travers le rayonnage. |
Les romans... Autrefois, au même endroit, Robert Lepage présentait pour la première
fois sa pièce Vinci. La scène a maintenant laissé la place à une autre forme d'imaginaire.
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L'escalier hélicoïdal entre le rez-de-chaussée et l'étage. Une large ouverture permet d'entrevoir le comptoir d'accueil et le bistro littéraire au rez-de-chaussée.
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Le comptoir d'accueil et le bistro sous un autre angle. |
À l’époque de la « Salle de L’Institut » ce lieu
n’était qu’une boîte noire, les belles et grandes fenêtres en ogive étaient
toutes masquées par de lourds rideaux de velours, les boiseries étaient défraîchies
et les murs ne reflétaient que la pâle lumière de l’éclairage artificiel, autre
époque autre fonction! La métamorphose du lieu ne soulève maintenant aucun
regret aucune nostalgie, la page est bel et bien tournée la Maison de la
littérature émerge comme un papillon de sa chrysalide et fait oublier qu’elle
fut un jour une sombre chenille. (voir aussi mon autre article: La Maison de la littérature...de L'Institut Canadien de Québec)
La couleur prune de l'escalier hélicoïdal conduisant au grenier et
autrefois à la cabine du projectionniste, devient lumineuse devant la fenêtre de façade. |
L'ancienne et la nouvelle bibliothèque, en plus de sa luminosité
la nouvelle version permet de redécouvrir le quartier à travers ses fenêtres. |
Les fantômes de la Maison de la littérature. |
Avant et après: l'annexe a été construite sur un terrain de stationnement qui était adjacent au bâtiment principal.
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