Eastman Kodak à soufflet format 116 |
Kodak Brownie Starmatic format 127 |
Depuis un peu plus d’un an j’ai entrepris une tâche de moine, celle de numériser le patrimoine photographique de mon père et ce, autant pour les négatifs et positifs noir et blanc que pour les diapositives. Pour les diapositives et les positifs noir et blanc, j’ai pu utiliser un petit numériseur Epson (modèle Perfection 1660 photo) qui peut à la fois numériser des positifs et des négatifs. Mais au-delà du format 127, j’ai dû utiliser une autre stratégie, car les négatifs de format 116 ne tenaient pas dans le support du numériseur et débordaient de la zone prévue pour l’éclairage par transparence. J’ai donc phototographié ces grands négatifs en utilisant un reflex numérique Canon (T2-i avec objectif macro), un trépied avec la tête inversé et un iPad en guise de boîte lumineuse (recouvert d’une pellicule blanche pour diffuser les pixels de l’écran) . Une petite application gratuite permet en effet de transformer l’écran d’un iPad en source lumineuse (cherchez « lumière gratuite » sur apps store). Le résultat obtenu est très satisfaisant. Bien sûr les retouches sur Photoshop et lightroom étaient nécessaires, d’abord pour inverser l’image en positif des négatifs et réparer les outrages du temps occasionnés le plus souvent par de mauvaises conditions de conservation. Imaginez ! Mon père entreposait ses négatifs empilés les uns sur les autres dans de vieilles boîtes de cigarettes en métal (des pièces de collection en soit !), par bonheur certains d’entre eux étaient en excellent état, mais d’autres demandaient jusqu’à 30 minutes de retouches, simplement pour faire disparaître les égratignures ou les taches sur l’émulsion. Il faut bien sûr le faire ce travail avec doigté pour ne pas altérer le contenu des images. Bref, plusieurs heures de plaisir !!!
Louis Payeur au Lac Jourdain en 1947 |
Le cuisinier du camp de bûcheron...l'homme le plus important !!!
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